Galerie photo de Citizen Jane, l'Amérique selon Fonda
Citizen Jane, l'Amérique selon Fonda
2020
Histoire du cinéma
France
Réalisation : Florence Platarets
Production : ARTE France, Agat Films et Cie
Un portrait haut en couleur de l’actrice Jane Fonda, en résonance avec l’histoire récente des États-Unis, ses rêves et ses désillusions.
Comment se faire une place dans le cœur du public, lorsqu’on est la fille d’une star d’Hollywood ? À l’aube de sa carrière, la jeune Jane Fonda étudie à l’Actors Studio, la méthode la plus éloignée du jeu de son père, acteur populaire par excellence. Très vite, le mannequinat qu’elle pratique pour payer les cours lui fournit l’opportunité d’un premier film, mais dans la posture d’une pom-pom girl, fantasme sexuel offert à l’appétit du spectateur masculin. Dans un extrait de Sois belle et tais-toi, le documentaire de Delphine Seyrig, l’actrice raconte les tentatives du réalisateur et du producteur pour lui faire subir de la chirurgie esthétique et briser sa mâchoire, de manière à creuser ses joues. Pendant dix ans, elle portera à l’écran faux seins et faux cils. Son interprétation de prostituée vagabonde durant la Grande Dépression dans La rue chaude d’Edward Dmytryk lui permettra enfin de tourner la page de rôles creux où elle ne trouve pas son compte. La guerre du Viêtnam, qui fait douter l’Amérique d’ellemême, atteint Jane Fonda à Paris, où l’opposition est vive après les traumatismes de l’Indochine et de la guerre d’Algérie. Lorsque l’actrice réapparaît dans l’univers médiatique, elle est transfigurée. La star modelée par les fantasmes des salles obscures se révèle en activiste habitée, le rôle d’une vie qui ne la quittera plus.
De tous les combats
Féministe, prêtresse de la reconquête du corps comme symbole émancipateur, militante antinucléaire, virulente opposante à la guerre du Viêtnam, symbole de la nouvelle gauche américaine théorisée par son ex-mari Tom Hayden... : au-delà de la fantastique carrière cinématographique de Jane Fonda, les combats politiques de l’actrice ont épousé les convulsions d’un ogre américain traumatisé par sa propre autodestruction, des années 1960 à nos jours. Au travers de nombre d’extraits d’interviews où l’actrice se livre dans un français impeccable, Florence Platarets brosse le portrait édifiant d’une femme engagée, et de tous les combats, qui n’a jamais hésité à mettre son pays natal face à ses propres contradictions.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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