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Classe de lutte

Histoire

16avis

Apostrophé comme " romantique " par des ouvriers de la Rhodiaceta de Besançon, Chris Marker avait répondu : " Le film que vous souhaitez finalement, mes enfants, c’est vous qui le ferez". Chose faite.

« 1967 marque un réveil du cinéma militant, versant luttes ouvrières et versant tiers-monde. C’est la révolte de Mai 1968 et la vague de grèves qui s’ensuivit, qui favorise la multiplication des collectifs : quinze en 1968 ; une centaine pendant la décennie suivante. Notre dossier « Le cinéma Militant reprend le travail " est centré sur ce qu’on appelait alors le « front principal » : le travail et les luttes des salariés. La réflexion s’est portée dans plusieurs directions : quel sens convient-il de donner au lien entre militantisme et cinéma, entre théorie et pratique ? Quelles images du travail, des travailleurs et des conflits sociaux proposent les 700 films recensés dans la filmographie, véritables pièces maîtresses du dossier ? Quels regards portent les cinéastes sur leurs expériences passées ? Quelle a été l’incidence de l’évolution politique, économique et sociale sur ce courant ? Et pour finir, à titre d’esquisse pour une étude future, qu’en est-il aujourd’hui de ce cinéma du travail ? »

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