Galerie photo de Jodorowsky's Dune
Jodorowsky's Dune
2016
Histoire du cinéma
Etats-Unis
Récompenses:
Quinzaine des Réalisateurs 2013 - Sélection
Réalisation : Frank Pavich
Avec ses principaux artisans, dont le cinéaste, retour sur l'adaptation grandiose, mais avortée, du célèbre roman de science-fiction par Alejandro Jodorowsky. Une ébouriffante plongée dans la contre-culture des années 1970.
En 1975, le producteur français Michel Seydoux demande au cinéaste d'origine chilienne Alejandro Jodorowsky, auquel ses films métaphysiques (El topo, La montagne sacrée) ont valu un statut d'auteur culte, d'adapter un roman phare de la science-fiction : bien que paru dix ans plus tôt seulement, Dune, de Frank Herbert, est déjà un classique. "Jodo" accepte avec enthousiasme et se plonge dans le travail avec une équipe de visionnaires : parallèlement à un casting qui inclut son propre fils Brontis, mais aussi Orson Welles, David Carradine, Mick Jagger ou Salvador Dalí, il s'entoure des dessinateurs Moebius et Chris Foss, déjà maîtres du genre, du plasticien H. R. Giger et du scénariste Dan O'Bannon (qui s'illustreront tous deux avec Alien), et confie la bande-son aux Pink Floyd et aux Français du groupe Magma.
À la poursuite d'un rêve
Mais faute de financement, et ce malgré l'implication folle d'une équipe galvanisée qui, autour du maître, peaufine le scénario, puis crée les costumes et plus de trois mille story-boards en deux ans, le projet va tourner court. Quarante ans après, loin de présenter ce film non avenu comme un échec, le jeune réalisateur américain Frank Pavich, en étroite collaboration avec Jodorowsky lui-même, entreprend de le faire vivre dans le présent documentaire. En revisitant le matériau considérable préparé pour la genèse de Dune, et en interviewant les protagonistes – à l'exception d’O'Bannon et de Moebius, décédés en 2009 et 2012 –, Pavich montre combien l'entreprise s'apparentait à la poursuite d'un rêve. Admirateur inconditionnel de Jodorowsky, Nicolas Winding Refn (Drive) apporte sa pierre à la reconstruction virtuelle de cette œuvre invisible. Dune sera finalement porté à l'écran en 1984 par David Lynch, qui n'ayant pas eu le final cut, reniera le film.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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