Galerie photo de Martin Eden
Martin Eden
2019
Cinéma
France, Italie
Récompenses:
Mostra de Venise 2019 - Meilleure interprétation masculine (Luca Marinelli)
Réalisation : Pietro Marcello
Scénario : Pietro Marcello et Maurizio Braucci d'après Martin Eden de Jack London
Acteurs : Luca Marinelli, Carlo Cecchi, Jessica Cressy, Vincenzo Nemolato, Marco Leonardi, Denise Sardisco, Carmen Pommella
Adapté de Jack London, un film épuré qui raconte une histoire d’ascension sociale marquée par le poids du déterminisme.
Naples, quelque part au début du XXe siècle. Invité à un dîner par une famille de la haute bourgeoisie dont il vient de défendre le fils lors d’une rixe, Martin Eden, un ouvrier marin gauche et un peu fruste, s’éprend de la cadette, Elena Orsini. Il réalise pourtant, à la suite d’une discussion sur Baudelaire, le gouffre culturel qui les sépare. Prêt à tout pour la conquérir, il décide de s’instruire en autodidacte : très vite, il se passionne pour la littérature et projette de devenir écrivain. Mais les revues littéraires boudent ses premiers textes tandis qu’Elena, à qui il est désormais fiancé, le prie d’accepter un poste d’avocat dans le cabinet de son père. Trop individualiste et subversif pour le conformisme de la bourgeoisie, Martin peine à s’y faire une place.
En adaptant le roman de Jack London, qu’il transpose de San Francisco à Naples, Pietro Marcello s’attache à démontrer le poids inaltérable des déterminations sociales. L’écrivain américain, membre du Parti socialiste travailliste d’Oakland, souhaitait dénoncer le darwinisme social popularisé par le sociologue Herbert Spencer, à travers un personnage dont l’individualisme radical le piège dans une impasse existentielle : en renvoyant dos à dos libéralisme et socialisme, Martin Eden fait preuve d’une indépendance d’esprit qui finira par causer sa perte. Fasciné par une bourgeoisie qui ne le voit que comme une bête de foire, il est en même temps révulsé par la bêtise de cette classe, et demeure hanté d’avoir trahi ses origines prolétaires. Tandis que son obstination pour l’écriture lui apporte un succès tardif dont il ne retient que dégoût et désolation, sa quête d’amour sombre à cause de différences sociales irréductibles. Tourné en 16 mm, un grand premier film au récit sensuel et épuré, où Pietro Marcello laisse à ses comédiens une grande liberté de jeu, avec une mention pour Luca Marinelli (meilleur acteur à la Mostra), dont le personnage voit ses sentiments illustrés par un étonnant dispositif d’archives.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
Etiam sed enim quis nisi egestas dapibus. Etiam pretium imperdiet ultricies.