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Mr. X - Le cinéma de Leos Carax

2014

Histoire du cinéma

France

37avis

Jeune prodige au début des années 1980, Leos Carax devient rapidement le "poète maudit" du cinéma français. Retour sur le parcours du cinéaste le plus controversé de sa génération.

En 1984, Leos Carax, jeune réalisateur, fait une entrée fracassante au Festival de Cannes, avec son premier long métrage, Boy meets girl. La puissance et la poésie de son cinéma sont saluées par la critique, qui voit en lui l’un des cinéastes les plus prometteurs de sa génération. Avec son film suivant, Mauvais sang, il devient même l’icône du "cinéma d’auteur", tant en France qu’aux États-Unis ou en Asie. Quelques années plus tard, les passions se déchaînent autour de son film Les amants du Pont-Neuf. Le tournage est un véritable naufrage et Leos Carax s’attire les foudres des producteurs, des financiers et de la presse. L’enfant terrible du cinéma français disparaît alors de la scène médiatique. Le mythe du poète maudit et sulfureux s’installe. Malgré les difficultés à produire ses films, Leos Carax continue d’explorer de nouveaux territoires avec Pola X et tout récemment Holy motors

 

Tessa Louise-Salomé assemble les morceaux du puzzle que forme l’étonnante filmographie du cinéaste. Ponctué d’interviews exclusives (avec Denis Lavant, Mireille Perrier, Serge Toubiana, Gilles Jacob, Kent Jones, Kiyoshi Kurosawa…) et de nombreux extraits de films, son documentaire se veut avant tout une exploration sensible de l’univers de Leos Carax, qui n’apparaît qu’en voix off ou dans certains de ses rôles. Si, au bout du film, le mystère de cet "enfant du cinéma" reste entier, la réalisatrice érige sa "poésie pure" en véritable manifeste artistique. "La beauté est dans l’œil de celui qui regarde", affirme le personnage joué par Michel Piccoli dans Holy motors.

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