Galerie photo de Oskar Kokoschka - Portraits européens
Oskar Kokoschka - Portraits européens
2022
Beaux-arts
France
Réalisation : Stéphane Ghez
Production : ARTE France, Eclectic
Remontons le fil des souvenirs du peintre expressionniste autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980).
En ce 1er avril 1966, Oskar Kokoschka retrouve, dans une villa des bords du lac de Côme, le chancelier allemand Konrad Adenauer, dont il doit réaliser le portrait. Pendant les séances de pose, le peintre autrichien confie à son modèle les souvenirs d’une vie de création ayant embrassé les soubresauts du XXe siècle européen. Né en 1886, le protégé de Gustav Klimt fait une entrée tonitruante sur la scène artistique à 22 ans, à la faveur d’une grande exposition organisée pour le jubilé de l’empereur François-Joseph. Entre pièces de théâtre et portraits expressionnistes, "l’enfant terrible de la Sécession viennoise" choque en mettant à nu les passions d’une société finissante. Kokoschka arpente inlassablement le continent européen, pinceau à la main, à partir de 1923. Considéré comme un "artiste dégénéré" par les nazis, il s’exile à Londres avec son épouse, Olda, en 1938. Après-guerre, alors que la peinture abstraite connaît son heure de gloire, Kokoschka, installé en Suisse, s’érige en champion de la figuration. Formant la jeunesse au sein de son École du regard, ouverte à Salzbourg en 1953, il œuvre sans relâche à l’écriture de sa propre légende : celle d’un artiste et intellectuel antifasciste engagé pour la paix.
Au-delà du mythe
Partant de la rencontre entre ces deux géants, orchestrée par le magnat allemand des médias Axel Springer, ce documentaire déroule la trajectoire de Kokoschka, de ses provocations originelles à la déconstruction de son mythe par une nouvelle génération d’historiens de l’art. Au travers d’analyses de spécialistes et de fascinantes archives, Stéphane Ghez (Joan Mitchell – Une femme dans l’abstraction, Xenakis révolution – Le bâtisseur du son) met en lumière son génie, capable de percer l’intériorité de ses modèles au rayon X, et ses inébranlables convictions européennes, sans éluder ses zones d’ombre. Il révèle ainsi les failles de son récit, fruit d’un patient travail d’autoglorification : son rapport particulier aux femmes, ainsi que ses amitiés, après-guerre, avec des artisans de l’entreprise de spoliation des œuvres d’art menée par les nazis.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
Etiam sed enim quis nisi egestas dapibus. Etiam pretium imperdiet ultricies.