Saint Laurent
2014
Romance
France
Récompenses:
César 2015 - César du Meilleur costume
Festival de Cannes 2014 - Sélection officielle en compétition
Réalisation : Bertrand Bonello
Scénario : Bertrand Bonello, Thomas Bidegain
Acteurs : Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux
Bertrand Bonello signe un antibiopic du grand couturier Yves Saint Laurent, virtuose et hanté par la mort.
1967 - 1976. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
La critique des Fiches du Cinéma
Depuis L'Apollonide, Bonello est entré dans une phase de sa carrière où, comme bien d'autres avant lui (Cronenberg, Almodóvar...), il quitte une certaine sauvagerie de la marge pour orchestrer lui-même (plutôt que de laisser d'autres le faire) l'assimilation de son univers à un cinéma, sinon plus classique du moins plus “officiel”. Biopic et film de commande, Saint Laurent confirme cette orientation, mais aussi la rigueur du cinéaste, qui, en dépit de nouvelles contraintes, continue à creuser obstinément son sillon. Ainsi, il reste ici, notamment, fidèle au principe d'associations d'idées sur lequel se fondaient tous ses films précédents. Car ce biopic n'est pas élaboré autour d'une ligne narrative (la biographie, racontée par le projet concurrent de J. Lespert, mais d'une constellation d'images, générée par une question : Saint Laurent, c'est quoi ? Réponses possibles : un créateur, “toute une époque”, un personnage de Proust ou Visconti égaré dans un autre temps, une entreprise, un maniaque semblant sorti d'un giallo, une certaine idée de l'élégance, une icône... Remarquable composition, architecturale et musicale, le film amalgame ces différentes pistes et se déploie comme un escalier en colimaçon, serpentant autour de l'axe Saint Laurent. Plus il progresse, plus il s'élève, et plus il produit du vertige. À la fin, les repères se brouillent. Et, dans un étonnant ping-pong entre flash-backs et flash-forwards, Bonello réussit à abolir le présent de la narration et à inventer un temps entièrement subjectif. On peut ici regretter le mélange de fébrilité, d'urgence et d'exaltation qui donnaient à De la guerre ou au Pornographe leur dimension de “films de chevet”. Mais on ne peut aussi qu'admirer le panache et la virtuosité qui donnent à Saint Laurent son statut de “toile de maître”. _N.M.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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