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La chambre des officiers

2001

Drame

France

1avis

Récompenses:

César 2002 - Meilleur acteur dans un second rôle pour André Dussollier, Meilleure photographie

Festival de Cannes 2001 - Nomination Palme d'Or, Nomination Grand Prix

Une émouvante évocation des "gueules cassées" de la guerre de 1914, avec Éric Caravaca, Denis Podalydès et Sabine Azéma.

1914. Le lieutenant Adrien Fournier s'apprête à partir au front. Alors qu'il doit renoncer à monter dans le premier train, bondé, il assiste aux adieux déchirants d'une femme et de son amoureux. Après le départ du fiancé, il invite celle-ci à boire un café et tente de la réconforter. Ils finissent par s'embrasser et par passer une fougueuse nuit d'amour. Au petit matin, Adrien part rejoindre son régiment. Peu après, il est fauché par une explosion. Il se retrouve à l'hôpital du Val-de-Grâce, avec la mâchoire et le nez fracassés, entouré d'autres "gueules cassées".

 

Douceur consolante

Inspiré de l'histoire réelle d'Adrien Fournier, ce film raconte avec délicatesse le lent retour à la vie d'hommes qui réapprennent à manger, à parler et à affronter le regard des autres, notamment des femmes. "Il fallait rester du côté de l'imagination, c'est-à-dire ne jamais trop montrer", expliquait le directeur de la photographie Tetsuo Nagata lors de la sortie du film. L'écueil étant que, telle la mère du héros, le public éprouve une réaction de rejet face à ces visages défigurés. Justement récompensé aux César, Nagata a donc travaillé une image aux tons monochromes, qui adoucit à l'écran la tuméfaction des chairs. L'amitié qui naît entre les soldats est servie par le formidable trio que forment Éric Caravaca, Denis Podalydès et Grégori Derangère, entre chaleur, humour et désespoir. À noter aussi les prestations d'André Dussollier et de Sabine Azéma, crédibles en médecin charismatique et en infirmière maternelle.

Galerie photos

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