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Les portes de la nuit

1946

Patrimoine

France

1avis

Réalisme poétique et noirceur pour un film sans concessions sur l’après-guerre en France, servi par Yves Montand, Pierre Brasseur, Serge Reggiani, et accompagné de ce qui deviendra un tube, "Les feuilles mortes"…

Février 1945 à Paris, pendant l’hiver qui suit la Libération. Diego, un ancien résistant, retrouve dans le quartier de Barbès-Rochechouart un camarade de combat, Raymond Lécuyer, qu’il croyait mort. Cette même nuit, "le Destin", un clochard, lui prédit qu’il va rencontrer la plus belle femme du monde. De fait, le regard de Diego ne tarde pas à croiser celui de la belle Malou, la fille de Sénéchal, un vieux bourgeois collabo…

Au panthéon des classiques
Dernière manifestation cinématographique du courant réaliste poétique créé par Marcel Carné et Jacques Prévert, Les portes de la nuit sort en 1946. On reproche au film sa noirceur, alors que Paris est encore plongé dans le rationnement et les difficultés économiques. C'est un échec commercial, sans doute parce que, après quatre ans d’occupation et de guerre, le public aspirait à des images plus optimistes. Pressentis au départ, Marlene Dietrich et Jean Gabin renoncent au tournage. Ils sont remplacés par Nathalie Nattier, une débutante, et Yves Montand, dont ce n’est que le deuxième film. À ce contretemps succède le "scandale" de la station Barbès-Rochechouart, dont la reconstitution en studio se révèle hors de prix. C’est pour ce film qu’a été écrite l’immortelle chanson de Jacques Prévert et Joseph Kosma "Les feuilles mortes". Les portes de la nuit, aujourd’hui célébrées comme un classique du septième art hexagonal, permettent de retrouver quelques-uns des grands acteurs de l’époque : Pierre Brasseur, Serge Reggiani, Saturnin Fabre, Julien Carette, Raymond Bussières, Dany Robin et Jean Vilar, dans l’une de ses rares apparitions au cinéma.

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