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Fais de beaux rêves
2016
Drame
Italie
Réalisation : Marco Bellocchio
Scénario : Marco Bellocchio, Valia Santella, Edoardo Albinati, d’après le roman autobiographique de Massimo Gramellini
Avec : Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo, Guido Caprino, Nicolò Cabras, Dario Delpero, Barbara Ronchi
Marco Bellocchio signe un film virtuose en forme de parcours mental. Avec Valerio Mastandrea et Bérénice Bejo.
Turin, fin des années 1960. Une nuit, Massimo, 9 ans, est réveillé en sursaut par des cris. On lui annonce d’abord que sa mère est hospitalisée, puis qu’elle est montée au paradis, ce qu’il refuse obstinément de croire. Trente ans plus tard, de retour dans l’appartement de son enfance, qu’il s’apprête à vendre suite au décès de son père, Massimo est submergé par les souvenirs : un trajet en bus avec sa mère, une virée au stade du Torino Football Club, à l’origine de sa vocation de journaliste sportif, un reportage dans les Balkans en guerre, une crise d’angoisse apaisée par une jeune médecin…
Narration fragmentée
"Fais de beaux rêves", lui a-t-elle soufflé à l’oreille avant de s’évaporer dans la nuit. S’emparant d'un récit autobiographique du journaliste italien Massimo Gramellini, best-seller en Italie, Marco Bellocchio brosse le portrait d'un homme (Valerio Mastandrea, tout en retenue) dévasté par un deuil incompréhensible, sur lequel les adultes ont déposé un pudique voile de secret. Gamin aux grands yeux noirs indociles, Massimo se rebelle contre la perte de sa mère adorée – avec le soutien de Belphégor, allié imaginaire surgi de la télé –, avant de lui inventer une vie à l’étranger, puis de se réfugier dans l’oubli alors qu’il mène une carrière à succès. Mais dans les antichambres du pouvoir comme dans les ruines de Sarajevo assiégé, la mort rôde, réveillant sa blessure originelle… De cette histoire simple, le cinéaste tire un mélodrame délicat, transcendé par une narration fragmentée et un art de la mise en scène qui irrigue chaque plan. Du twist inaugural entre mère et fils à une danse finale libératrice – symbole d’une renaissance à l’amour personnifiée par Bérénice Bejo –, Fais de beaux rêves embrasse le bouleversant cheminement vers l’apaisement et la vérité de cet homme blessé.
Par Marie C., le 2 janvier 2017
Muni d 'un scénario solide et pertinent, ce dessin animé divisera par l’étrangeté de son univers. À voir au moins une fois tout de même.
Par Andrea T., le 20 décembre 2016
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre.Lire la suite
Par Aziz B., le 1er décembre 2016
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