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Chasseur blanc, coeur noir

1990

Classique

Etats-Unis

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Clint Eastwood signe une fable sur la création et l’échec, dans l’un de ses films les plus personnels.

Au début des années 1950, John Wilson, cinéaste réputé pour son indocilité, prépare un film d’aventure censé se dérouler en Afrique. Il engage un ami écrivain pour peaufiner le scénario et insiste auprès de son producteur pour tourner le film sur place. En fait, Wilson n’a qu’une idée en tête : il ne commencera pas le tournage avant d’avoir tué un éléphant. Le réalisateur s’isole et la production s’enlise…

Chasseur mystique
Avec Chasseur blanc, cœur noir, Clint Eastwood rend un magnifique hommage à l’un de ses cinéastes favoris, John Huston. Le personnage principal, aventurier, imprévisible et bagarreur, est un Huston à peine dissimulé. Quant au film dont il repousse sans cesse le tournage, il s’agit d’African Queen, classique de la comédie d’aventure – le scénario de Chasseur blanc, cœur noir est d’ailleurs inspiré du journal de bord de son coauteur. Eastwood fait le portrait d’un homme qu’il admire et défend à travers lui une certaine idée du cinéma, sans compromission et en lutte pour son indépendance artistique. Sans toutefois masquer les zones d’ombre et les échecs de son modèle. Chasseur blanc, cœur noir ressemble à un film de Huston : à la fois spectaculaire et intimiste, sombre et beau, une œuvre où la quête personnelle devient une aventure métaphysique.

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