Pendant la Seconde Guerre mondiale, près de Nancy, Kelly, un lieutenant américain, découvre que son prisonnier, un colonel allemand des renseignements, est en possession de deux lingots d'or. Celui-ci avoue qu'ils proviennent d'un trésor de guerre caché dans une banque derrière les lignes ennemies. Il décide de devancer les troupes américaines pour s'emparer du magot, recrutant pour ce faire quelques alliés pittoresques au sein du régiment…

Drôles de guerres
Rythmée par des scènes d'action explosives et des répliques savoureuses, aux accents antimilitaristes très seventies, cette comédie satirique à gros budget suit la ruée vers l'or d'un irrésistible quatuor de francs-tireurs, mené par le jeune premier Clint Eastwood. Face à son flegme, ses acolytes, dont Donald Sutherland, hilarant en hippie déchaîné avant l'heure, en font des tonnes, et ça marche. Truffé de références, notamment au western – Lalo Schifrin a glissé malicieusement quelques notes de son confrère Ennio Morricone dans la bande-son –, De l'or pour les braves peut rivaliser avec le plus fameux M.A.S.H., sorti la même année, et qui a fait de Donald Sutherland, encore lui, une star à l'égal d'Eastwood.